Juliane (16 ans, jeune Allemande en année scolaire en France paroisse de Bourg-la-Reine, 1ère fois à Taizé) : « Concernant la prière, au début, j’avais un peu de mal car je ne prie pas chez moi et je ne savais pas vraiment quoi dire. Est ce qu’il faut poser des questions ou quelque chose comme ça ? Quoi dire ? « Cher Dieu » ? (Rires) Je suis allée parler à un frère et cela m’a vraiment aidée . Je lui ai demandé comment lui prie et comment je pouvais structurer une prière. Maintenant, ça va vraiment mieux. Il m’a donné des trucs. Il m’a dit d’être un peu plus reconnaissante. De dire merci sur ce qui est bien ou même de dire ce qui n’était pas bien ».
George Carla (20 ans, paroisse de Melun, 1ère fois à Taizé) : « C’est là où j ai vraiment eu cette impression de me retrouver vraiment avec Dieu à 1000%, sans me concentrer. Parfois , on veut trop se concentrer à prier, alors que là, ça coule tout seul ».
Lenny (17 ans, paroisse de Massy, 2ème fois à Taizé) : « C est vraiment enrichissant, personnellement, spirituellement . On peut se recentrer sur soi-même et ça, c’est intéressant ».
Antoine (15 ans, paroisse de Saint Quentin en Yvelines, 1ère fois à Taizé) : « Dans la prière de Taizé , il y a énormément de chants. Moi, j y suis très sensible. Cela me permet d’évacuer. Quand j’ai un moment triste, je chante et j’évacue. Chanter permet d’évacuer beaucoup plus et fait qu’on est beaucoup plus acteur des célébrations. Moi, j’adore ! ».
Nicole : « Ces moments de silence et de réflexion, ces temps de prière, je pense qu’on peut le ramener dans nos quotidiens, dans le sens où c’est vraiment un moment de gratitude dans nos journées. On n’est vraiment pas habitué à le faire. Et ce sont vraiment ces moments de gratitude qui nous manquent. Là, je me sens plus légère. Je suis plus prête à attaquer la journée » .
Fidela : « J’aime l’église : elle est simple et belle, paisible malgré le monde. Nous y sommes tous unis, à chanter, écouter les lectures. Nous chantons et nous entendons les paroles bibliques en plusieurs langues. Les frères sont au milieu et cela donne l’impression d’une communion : il n’y a pas de hiérarchie. Ils sont là, avec les gens, notamment le soir où certains restent pour nous recevoir en entretiens personnels quand nous le souhaitons. Dans l’église, j’ai vu des gens qui se faisaient des câlins car c’était très émouvant pour certains qui s’entraidaient. Cela ne se voit pas que dans l’église pendant ou après les moments de prière, il y a vraiment une émotion particulière et je trouve cela vraiment, vraiment très beau, que je sois spectatrice ou actrice de la situation. Cela fait plaisir de voir qu’il y a beaucoup de gens non croyants qui se sentent bien dans l’église, disent mieux dormir la nuit. Finalement, cela peut avoir un impact sur les gens quelles que soient les croyances. C’est apaisant. Il y a un truc que je ne faisais pas avant (ce qui est sans doute très égoïste de ma part), mais quand je priais, je ne mettais pas l’accent sur la gratitude. J’étais beaucoup sur la demande « S ’il te plaît, Seigneur, fais ceci ou fais cela pour moi ». J’étais tout le temps en demande. Ici, j ’ai appris à dire merci ».
Yvonne : « Les temps de prière quotidiens sont des moments de plus pour être en relation avec Dieu. Je peux approfondir mon dialogue avec Lui, pour ne plus avoir l’impression de faire un monologue. Dans ces moments là, j’ai l’impression que Dieu me parle davantage. J’aime particulièrement les minutes de silence : c’est un temps de prière personnelle où Dieu me parle et où je lui parle. Je ne me sens plus seule. Il semble présent à chaque instant ».
Matthieu : « J’aime beaucoup les prières : on ne voit pas le temps passer. Les chants sont très jolis. Les temps de silence sont des moments où je peux me recueillir, prier, penser à moi. J’ai été surpris la première fois , mais je m’y suis vite fait et j’apprécie. Cela me permet de me recentrer dans la prière ».