Neuf fois Bienvenus !

Neuf nouveaux ministres sont arrivés dans notre Région. Proposants, vétérans ou entre les deux, ils et elles se présentent en quelques lignes

Michel BLOCK

Bonjour à tous ! Je m’appelle Michel Block et je viens de la Région Ouest, puisque j’ai servi tout d’abord la paroisse des îles de Saintonge, en Charente-Maritime pour un premier mandat de six ans, puis la paroisse de Brest-Nord Finistère pendant 9 ans, ce qui a fait de moi le pasteur le plus à l’Ouest de France (au sens propre, mais peut-être aussi au sens figuré !) Je suis heureux d’exercer mon ministère sur le poste pastoral d’Enghien les bains I, en collaboration avec le pasteur Alain-Georges Nouga. Je suis né en 1971 à Argenteuil, à quelques kilomètres d’Enghien. J’y avais été prédicateur laïc et conseiller presbytéral, avant de migrer vers la paroisse de Cergy-Pontoise, avec Hedwige mon épouse. Nous étions alors tous les deux professeurs d’Histoire-Géographie en collège. Avec le soutien d’Hedwige, j’ai repris des études de théologie par correspondance à la faculté de Strasbourg.

 

Nous avons trois enfants, dont le dernier arrive avec nous à Enghien.

 

J’aime énormément l’étude priante du texte biblique, où j’ai souvent eu l’occasion d’entendre l’expression de la parole de Dieu pour ma vie. La vie communautaire en Eglise est pour moi une manière profonde d’expérimenter l’Evangile et de témoigner de la foi. C’est pourquoi je me réjouis d’arriver à Enghien, une paroisse riche d’une grande variété de fidèles, venus d’horizons divers, mais tous attaché à marcher à la suite de notre commun Seigneur, dans une obéissance joyeuse.

 

Je suis enthousiaste à l’idée d’entamer ce ministère avec Alain-Georges, que j’ai eu l’occasion de rencontrer et d’apprécier en Région Ouest.

Jonathan CORDIER

Je me réjouis de rejoindre la communauté dynamique et enthousiaste de Saint-Germain-en-Laye avec mon épouse Lara et nos quatre filles Swan, Eden, Alba et Livie.

 

Mon parcours intrigue. Pourquoi cette reconversion à bientôt 40 ans ?

 

Diplomate de carrière après des études de lettres supérieures au lycée Louis-le-Grand, d’histoire et de droit à la Sorbonne, j’ai défendu les intérêts de la France à l’étranger ainsi que les principes et valeurs de la République pendant près d’une quinzaine d’années à Paris, à Rome et à Dakar notamment. Le Quai d’Orsay et Beauvau, plus brièvement, m’ont apporté beaucoup de satisfaction.

 

Ambassadeur du Christ, comme le dit Paul, j’essaie, avec l’aide de l’Esprit Saint, de lui rendre témoignage en tous lieux et en toutes circonstances. Issu d’une famille évangélique piétiste, baptisé à l’âge de 20 ans par choix personnel, j’ai très tôt été engagé dans l’Eglise. Mes cinq années de théologie à distance avec l’université de Strasbourg, menées de front avec une activité professionnelle intense et une vie personnelle non moins intense, ont stimulé mes réflexions sur Dieu et sur l’interprétation de la Bible et conforté mon appel à les partager.

 

Le Royaume n’a pas de frontières. J’ai côtoyé différents milieux ecclésiaux et vécu des temps forts en Christ avec des frères et sœurs de diverses dénominations. L’unité de l’Eglise me tient à cœur. J’ai partagé ma foi avec des gens de toutes nations. Je suis heureux d’avoir effectué mes deux années de proposanat avec des paroissiens venant des quatre coins de l’Afrique en terre très majoritairement musulmane. J’ai beaucoup appris et grandi loin de chez moi. L’accueil de l’étranger et de la diversité est au coeur de l’enseignement de Jésus qui a pourfendu le repli identitaire. Je suis fier d’avoir été ordonné en décembre 2021 au sein de l’Eglise presbytérienne du Sénégal.

 

L’amour de Christ me presse à me consacrer à plein temps à son service pour répondre à la soif de celles et ceux qui cherchent un sens plus profond à leur existence, un amour plus grand que celui qu’ils ont pu connaître jusqu’à présent, une joie plus durable que celle qui se raréfie dans un monde incertain et anxieux.

Aurélie DERUPT

Je m’appelle Aurélie Derupt. J’ai 39 ans. Je suis née en Savoie, à Chambéry. Venue à la foi en Christ dans l’Eglise de la Confession d’Augsbourg d’Alsace et de Lorraine, j’ai effectué mes études de théologie à Strasbourg. Cette période passionnante fut suivie par un proposanat dans la paroisse de la Vallée du Rupt, magnifique église rurale de l’Eglise Evangélique Luthérienne du pays de Montbéliard, où j’ai été ordonnée en 2012. J’y ai beaucoup apprécié la chouette d’un des 7 clochers, le cadre verdoyant et souvent neigeux mais surtout l’insertion dans la vie des villages et les visites aisées qui m’ont permis de partager l’Evangile avec des personnes habituellement peu insérées dans la vie de l’Eglise mais aussi avec les enfants et les jeunes lors de camps et d’activités bibliques diverses.  Suite à l’union des Eglises luthériennes et réformées, j’ai rejoint Lille, où j’ai eu le bonheur de servir au « Foyer du peuple », l’Eglise reformée du quartier populaire de Fives. J’y ai apprécié les bonnes frites, la vie associative dense, la proximité avec la mer du Nord, les multiples kebabs de ma rue mais surtout la vie communautaire intense et la place donnée à la prière et à la lecture de la Bible par les membres de cette Eglise. Cette période m’a donné l’occasion de repenser la question de l’annonce de l’Evangile dans un contexte social différent. Partages bibliques nombreux, en petits groupes de styles très différents, temps spirituels et retraites adaptés aux non lecteurs, cultes café- croissants, accompagnement, croix bleue et hospitalité résument pour moi ces dix années qui furent des plus riches. Me voilà à Cergy, prête pour une nouvelle aventure, dans la reconnaissance pour tout ce que Dieu m’a donné de contempler de son œuvre, dans la confiance en ce qu’il fera.

Valérie MALI

Serait- ce une plongée « retour vers le futur », ou « atmosphère, atmosphère », pour le moins après 13 ans passés à l’eglise de Bordeaux -Ville et à celle des Îles de Saintonge, je reviens accompagné de mon fils Eliezer, non loin des lieux de mes premières paroisses sinon désormais dans le 92, à l’Eglise de Sèvres, Meudon, ville d’Avray qui m’accueille forte de son projet « Sequoia » , pleines d’idées et d’audace  de la part du Conseil et des paroissiens.

 

Nous convergerons « sans regarder en arrière, comme l’écrit l’apôtre Paul, mais en courant de l’avant.. »

 

Valérie Mali,  quatre grands Timothée (32 ans à Ryad), Clément (32 ans au Congo), Eléonore (29 ans à Chaville) et Eliezer (22 ans à Meudon).

 

Bible, pinceaux et argiles pour animer le groupe de jeunes, la catéchèse. Exposition à la clé pour ouvrir les portes de nos temples.

 

Valérie Mali (58 ans) et déjà 29 ans de ministère.

Françoise MESI

Plus encline à vous écouter qu’à parler, amoureuse du texte biblique avec béquilles (il me faut un site comme stepbible.org pour lire les sources – inconvénient de la ménagère de plus de 50 ans qui ne retient ni vocabulaire ni grammaire…d’où l’idée des sessions Orpailler la Parole(1) animées avec Isabelle Alvès), curieuse de l’avenir que nous réserve la période de transition climatique et sociétale que nous vivons, et convaincue que cet avenir se jouera dans les petits pas de tout un chacun plutôt que les grands pas de quelques uns. Convaincue aussi qu’en amont de la crise écologique il y a une crise du sens du travail, ce qui m’a amenée sur le second poste pastoral de la paroisse de Lagny Chelles Marne-la-Vallée, porteuse d’un projet en lien avec mes convictions.

 

Au plaisir de faire votre connaissance au moment qui nous sera donné :-)

 

(1) https://acteurs.epudf.org/actualites/reflechir/orpailler-la-parole/

Alain-Georges NOUGA

Sœurs et frères de l’église universelle,

 

Je suis Alain-Georges NOUGA, pasteur de l’Église protestante unie de France, en poste a Enghien II et Sarcelles depuis le 01 juillet 2023. J’ai été précédemment pasteur à Niort dans les Deux-Sèvres. Avec mon épouse Clarice, nous avons quatre jeunes enfants : Ange-Maéva, Chloé-Yvana, Ruth-Serena et Alain-Kenan.

 

J’arrive en région parisienne avec la joie d’exercer un ministère collégial en proie aux mutations multiples et multiformes. Ce ne sont pas les sujets de réflexion des synodes régionaux et nationaux à cet effet qui me démentiront. Il s’agit pour moi avec mes qualités et défauts, de vivre et d’annoncer l’évangile qui est une des priorités du ministère pastoral, créer et entretenir les liens, rendre visite, en plus de susciter et encourager les jeunes à mettre leurs talents au service de l’église. A mon avis, ces jeunes ne sont pas « l’avenir de l’église », mais bien l’église d’aujourd’hui et de demain, l’église tout simplement. Ces souhaits sont toujours portés en toute confiance dans la prière, afin que le Seigneur Jésus-Christ accompagne chaque personne qui œuvre pour son Royaume, à être renouvelé dans ses engagements. Je tiens à remercier le conseil régional, la paroisse d’Enghien et de Sarcelles pour l’accueil chaleureux.

Élysé PANGU Mayanga

Après 38 ans de ministère dans la Région Est-Montbéliard, me voici depuis le 1er juillet à Auxerre. Comment mieux me présenter si ce n’est en utilisant l’image de l’album photo que l’on montre aux amis de passage chez nous.

 

Dans l’album de ma famille, la première photo est celle d’un enfant. Derrière il y a marqué : Élysé PANGU Mayanga, né le 25 janvier 1957 au Congo. La 2è photo est celle de mon engagement scout et dans la jeunesse de l’Église protestante du Congo. Cette photo est importante. Elle est en réalité annonciatrice d’autres engagements à venir : la vocation pastorale en l’occurrence. Sur la 3è photo on aperçoit le jeune étudiant Elysé PANGU Mayanga. Après le bac, j’entame des études de droit jusqu’à la licence. La 4è photo marque une rupture. Me voici à la faculté de théologie de Bangui et de Strasbourg. En plus du Master en Théologie, j’ai obtenu un diplôme d’Études approfondies en Sociologie à la Sorbonne Paris IV.

 

Sur la 5è photo figure les noms des 4 paroisses qui m’ont accueilli dans Région Est-Montbéliard, en dernier j’ai exercé le ministère d’inspecteur ecclésiastique de la Région Biconfessionnelle Est-Montbéliard.

 

La 6è photo est celle de ma famille : Frédérique ma compagne, mes 3 enfants : Jean-Philippe, Johanna et Rachel.

 

La 7è photo est celle de mes centres d’intérêts : la lecture, le football et l’aviation.

 

La 8è photo pose le cadre de mon ministère pastoral : l’écoute et la visite, l’accompagnement et la diaconie, le culte et la proclamation de l’évangile… sont aujourd’hui au coeur de mon ministère pastoral. La proximité que Dieu nous a offert en Jésus-Christ me pousse à la proximité auprès des autres. Je suis très sensible au respect de la personne humaine dans sa singularité, ce qui donne un accent à mon ministère : être au service et à l’écoute de toutes celles et ceux que je rencontre au cours de mes journées, sans être intrusif. Le socle de mon ministère s’enracine dans cette parole que Dieu adresse à Gédéon : « Va avec la force que tu as… Oui c’est moi qui t’envoie ! » Juges 6,14.

 

La dernière photo sera celle que nous prendra ensemble dans la paroisse d’Auxerre et dans la Région parisienne.

 

Olivia PASSY

Je suis Olivia Passy, nouvellement nommée pasteure à Houilles ! Quelques éléments sur mon parcours et ma personne :

 

Je suis née et j’ai grandi à Cergy dans le Val d’Oise. C’est suite à une reconversion professionnelle que je me suis mise à étudier la théologie. Après un master 2 en Management et Commerce International et quelques expériences en business development au Vietnam et aux Etats-Unis, j’ai travaillé dans la logistique dans les domaines du BTP et de l’automobile. Bien que ma situation était confortable, je ressentais le besoin d’avoir un travail qui a du sens pour moi et où je pourrais être plus proche des autres. En même temps, j’étais très impliquée et épanouie dans ma paroisse réformée de l’époque. J’y ai cumulé plusieurs casquettes : conseillère, responsable jeunesse, prédicatrice, déléguée consistoriale et synodale… Après maintes prières et réflexions avec des pasteurs et des proches, j’ai finalement décidé de laisser tomber ma carrière professionnelle pour retourner sur les bancs de l’école étudier la théologie à l’Institut Prostestant de Théologie de Paris. J’ai ainsi perdu tous les avantages de mon ancienne condition sociale : j’ai dû déménager dans un tout petit studio parisien, reprendre un boulot d’étudiante, me serrer la ceinture… Mais paradoxalement, j’étais la plus heureuse et je n’ai manqué de rien.

 

Maintenant que je commence mon ministère pastoral, j’ai à cœur la jeunesse, qui est selon moi l’avenir de notre église. Je souhaite que les jeunes d’aujourd’hui puissent s’approprier le message de l’Evangile et s’épanouir dans nos paroisses comme cela a été mon cas dans le passé. Je rêve également d’une église témoin, qui n’oublie pas le prochain qui est à l’extérieur de nos murs. Sur ces mots, je veux croire que le Seigneur nous réserve des années bénies ensemble en région parisienne. Je me réjouis d’avance !

Mathilde SORIANO

Nîmoise depuis bientôt 47 ans, je suis très heureuse de venir découvrir votre région. Je rejoins la paroisse de Rambouillet, mais pas seulement, je rejoins aussi mon cher mari, Ludovic, fromager dans cette charmante petite ville. Cette nouvelle vie me réjouit ! Après 20 ans derrière un comptoir de pharmacie, je mesure la responsabilité et la joie d’accomplir cette nouvelle mission.

 

Ma première vie a préparé, je le crois, celle d’aujourd’hui. En effet, fille de pasteur, maman de deux garçons de 20 et 17 ans, je me suis beaucoup interrogée sur la transmission de la foi, sur les différentes compréhensions théologiques et la diversité des expressions de foi. J’ai la chance d’avoir vécu ma vie chrétienne dans différentes églises, et je veux faire de ce parcours un atout, celui du respect de chacun. Professionnellement, l’écoute exigée pour entendre et comprendre la souffrance physique ou psychique des personnes rencontrées à l’officine a été un élément très formateur. Mais la frustration de n’avoir à proposer que des remèdes chimiques fut de plus en plus grande. Je désirais pouvoir apporter plus de temps, plus de profondeur et surtout une parole vivifiante, celle qui me fait vivre. J’ai repris des études à l’Institut Protestant de Théologie de Montpellier, à 41 ans. Ces cinq années riches de découvertes, de basculements et de confirmation se sont écoulées si vite …

 

En pensant à cette vie de pasteure, je souhaite avant tout servir la communauté qui m’accueille et m’adapter à sa particularité, sa tradition et ses habitudes. Mais aussi, pouvoir parler à chacun, à ceux qui n’ont pas notre compréhension, nos codes, nos traditions, voilà ce que pourrait être mon défi personnel. Aujourd’hui c’est une vie de foi et d’incertitude qui commence, mais dans la plus parfaite des certitudes : je ne suis pas seule !

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