Echos du Synode régional

Le Synode Régional de la région parisienne de l’EPUdF s’est tenu les 10, 11 et 12 novembre, à l’Institut de Formation de Soins Infirmiers Caroline Malvesin de l’hôpital des Diaconesses de Reuilly.

Le Synode commun ILP-RP, novembre 2023 à Paris

Il a été accueilli par le pasteur Jean-Charles Tenreiro, président de la Fondation des Diaconesses, qui nous a présenté la diversité et la richesse de ce qui est vécu au sein des différents établissements qui la composent.  Dans le cadre de leurs valeurs et de leur démarche éthique, les personnels et aumôniers accompagnent les personnes tout au long de leur vie, d’avant leur naissance, via la PMA, à leur fin de vie, au sein des services de soins palliatifs.

 

L’année 2023 est le cinquantenaire de la signature de la Concorde de Leuenberg, ainsi que les dix ans de l’Eglise Protestante Unie de France. Cela a été l’occasion de vivre pour la première fois, sur le même lieu et aux mêmes dates, les synodes Luthérien et Réformé de notre région. Nous avons pu ainsi partager, outre les moments d’aumônerie et le culte, conduits par les pasteurs Aurélia Bourgade et Bruno Gaudelet, des temps de travail en commun sur le thème synodal « Mission de l’Eglise et ministères » et une conférence / conversation sur le thème « La Concorde de Leuenberg, 50 ans après », entre la pasteure Dominique Fernandez, Frédéric Chavel, professeur de dogmatique à l’Institut Protestant de Théologie et Enrico Benedetto, théologien italien Vaudois, en direct d’Argentine.

 

Le synode Réformé a été parfaitement conduit par la modérature (les pasteurs Jean-François Blancheton et Emmanuel Rouanet, ainsi que Juliette Thin), avec l’aide d’une « bande de questeurs » joyeux et efficaces (tous les pasteurs arrivés dans l’année dans la région).

Le synode a, comme chaque année, reçu le message du président du Conseil Régional, centré cette année sur la question « Notre Eglise est-elle e bonne santé ? », y répondant sous trois aspects : ne pas être malade, se sentir en bonne santé, être en capacité d’affronter, ce qui requiert la confiance, l’estime de soi et la capacité à tourner notre regard vers l’avenir.

 

Le synode a bien sûr traité des éléments principaux de la vie de la région sur l’année écoulée, par les échanges suscités par les  rapports  du conseil régional, des services et des consistoires (les temps forts de l’année avec le renouvellement des services formation et jeunesse ; le point sur les dix chantiers régionaux votés au synode 2022 ; les projets à venir comme le rassemblement « Terre d’espérance » le 4 mai 2024 à Boissy Saint Léger et l’enquête qui sera lancée, avec l’appui d’un institut professionnel, auprès des membres des églises locales et des sympathisants ).

 

Les questions financières ont également été abordées à partir du rapport financier et des propositions de décisions afférentes, qui ont été votées.

 

Une résolution a notamment été votée pour rappeler aux Eglises locales de veiller à ce qu’il soit possible pour leurs pasteurs, ministres de l’Union Nationale, de prendre un (ou des) engagement(s) au-delà de l’Eglise locale (aumônerie, consistoire, région ou national, pasteur référent…).

 

Le synode a bien évidemment pris du temps pour travailler le thème synodal et répondre aux quatre questions qui était posées. De façon très schématique, le synode a répondu favorablement à la proposition de créer une équipe nationale de formation, pour discerner les besoins et mutualiser les réponses possibles ; il a argumenté et répondu défavorablement aux autres propositions d’équipe nationale (Témoignage – diaconie et évangélisation- , Eglise universelle) ; concernant les ministères, il a souhaité que le travail se fonde prioritairement sur les retours d’expérimentations locales et un travail préalable approfondi conduit par une équipe national pour alimenter un prochain synode.

 

Parmi les vœux adoptés lors de ce synode on peut noter deux vœux adressés au Conseil Régional : un pour réfléchir à la création d’un service régional centré sur l’aumônerie (prisons, mais aussi hôpital, maison de retraite, armées) ; l’autre demande au Conseil régional de regarder une organisation des prochains synodes, toujours sur trois jours, en un lieu qui permettent plus facilement les échanges et la convivialité.

 

Concernant ce synode, pour en parler au sein de vos conseils presbytéraux et/ou églises locales, voici le cahier post-synodal.

 

Didier ACKET, Vice-président du Conseil régional

La modérature

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