Onze fois bienvenue !

Onze nouveaux visages en Région parisienne, ils et elles arrivent de loin ou de la porte d'à côté, première arrivée pour les uns, retour pour les autres, ils se présentent ci-dessous.

Gwénaël BOULET

Je m’appelle Gwenaël Boulet et j’ai 47 ans. Le prénom en dit déjà long, ma famille est bretonne… de Paris. J’ai grandi à Sartrouville dans le milieu du catholicisme social. La foi était au cœur de tous les engagements qu’ils soient professionnels, syndicaux ou sociétaux. L’Église était dans les salons et les cuisines… des groupes de maison, en fait ! La liberté de penser, d’interpréter était de mise. Très vite, j’ai compris qu’entre Dieu et moi, les accents de nos dialogues étaient protestants. Et pourquoi pas ? Le christianisme social est aussi vivant de ce « côté-là ».

 

Après mes études à Strasbourg, petit détour par l’Allemagne, puis un appel au ministère pastoral dans le Pays de Montbéliard. J’y ai découvert un luthéranisme de terroir avec des temples tous les deux kilomètres, ou presque. Une Église familiale et attachante, et pour moi l’implication dans le ministère auprès des jeunes, de la paroisse jusqu’au Grand Kiff !

 

Puis départ pour Dijon, enfin la Côte d’Or aux réalités multiples, celle de la ville universitaire et des campagnes riches de leur diversité. Plongeon dans la partie réformée de la Région unie Est-Montbéliard aussi.

 

En 2017, je suis appelée sur le poste de secrétaire nationale Évangélisation-Formation en équipe avec la Coordination nationale. Un travail de passerelle, de visites aussi pour accompagner des Églises locales dans le témoignage, pour découvrir d’autres manières de vivre l’Église, pour encourager et pour essayer, créer, rater, apprendre et réessayer avec Dieu toujours.

 

Je trouve mon ressourcement dans la marche et le bivouac surtout dans les « déserts froids ». Retour au rythme nomade qui rappelle l’importance de prendre du recul et qui laisse de la place à la contemplation, au saisissement de Dieu.

 

Aujourd’hui je suis très heureuse d’arriver « A la croisée des chemins » avec l’Église locale d’Asnières-Bois-Colombes et d’emprunter les différents chemins pour rejoindre les personnes où elles sont. Et je me réjouis de partager cette première année de ministère avec Andreas Seyboldt.

Aurélia BOURGADE

Mon parcours est marqué par une certaine diversité des expériences : au travers de nombreux voyages, également par mon expérience dans le monde du travail, ayant exercé mes fonctions aussi bien dans le privé que dans le public durant 7 ans, dans le secteur administratif et comptable après une formation littéraire, mais aussi au niveau théologique : issue d’une famille catholique, je suis devenue protestante par convictions à l’âge de 18 ans. Après mon DESS en théologie à l’IPT Paris et une première expérience professionnelle, j’ai choisi d’approfondir mes connaissances théologiques par une thèse en Nouveau Testament à la faculté de théologie de Genève.

 

Revenue en région parisienne en 2011, après une période en Haute Savoie, je me suis fortement impliquée dans la paroisse réformée du Raincy, avant de prendre mon premier poste, en tant que pasteure, au sein de l’inspection luthérienne de Paris, dans la paroisse Saint-Paul située dans le 18ème arrondissement.

 

Durant ces premières années de ministère, j’ai eu à cœur de m’investir principalement dans la jeunesse, l’accompagnement des personnes et l’approfondissement biblique. J’ai aussi accompagné la paroisse dans un grand projet de travaux qui a pu être entièrement finalisé cette année. Je suis heureuse de pouvoir maintenant accompagner la paroisse réformée de Pantin dans l’élaboration de son nouveau projet de vie et me réjouis de mon arrivée dans la région parisienne réformée. Beaucoup de projets en perspective !

 

Jean-Marie de BOURQUENEY

Après avoir quitté le poste de Paris-Batignolles en 2022, après 11 années formidables, j’ai pu vivre une expérience passionnante et différente comme directeur de Réforme.

 

Me revoilà donc dans la région parisienne, dans la belle paroisse de Marly-le-Roi (ou « Marly-le Royaume », tant l’herbe verte, symbole du Royaume dans les psaumes, la littérature intertestamentaire et l’Evangile, y est présente). Une paroisse de convivialité et d’engagements multiples.

Anne FAISANDIER et Olivier RAOUL-DUVAL

C’est un binôme qui est arrivé cet été au Marais ! Mariés depuis 29 ans et pasteurs depuis à peu près la même durée (27 et 28 ans), nos personnalités sont pourtant bien différentes. Anne a tous les attributs de la sudiste volubile quand Olivier se remarque par sa parole économe et son humour anglais (ce qu’il est en partie). L’une est organisée et créative, avec plutôt un profil de pasteur « classique », quand l’autre aime imaginer de nouvelles formes de vie d’Eglise, se passionne pour l’évangélisation et s’intéresse beaucoup à ce que les autres Eglises vivent, en France ou à l’étranger.

 

Nous arrivons de Marseille, sans nos trois filles qui sont toutes adultes, nous retrouvant à deux dans la ville où nous nous sommes déjà rencontrés. Nous sommes restés 10 ans dans la cité phocéenne et avons vécu intensément nos ministères, comme cela avait été le cas auparavant à Lyon et encore avant à Montpellier et Quissac. Nous sommes tous les deux issus de familles protestantes engagées, et en prenant du recul on peut dire que dans tous ces lieux nous avons accompagné le trajet beaucoup plus global de notre Eglise dans ses évolutions, passant d’une Eglise endogamique portant le poids de son histoire (voire étouffée par celui-ci) à une Eglise choisie par des personnes aux parcours fort divers sur tous les plans (culturels, sociologiques, spirituels). Un vrai défi à relever au quotidien pour être ensemble toujours plus « une Eglise de témoins », mais que nous trouvons stimulant et qui nous a amenés à accepter l’appel lancé par le conseil presbytéral du Marais pour les années à venir. Nous avons toujours aimé tous les deux travailler en équipe, que ce soit ensemble ou séparément, et la vie de l’Eglise nous a appris que notre binôme avait aussi un sens pour le service. A Lyon nous avons accompagné la construction de l’Espace Théodore Monod et la restauration du Grand Temple avec la création d’une dynamique au centre-ville. A Marseille ce fut un projet de témoignage aux forts accents de diaconie et d’ouverture sur la cité. A Paris, Dieu seul sait ce qu’Il a préparé, mais nous essaierons de rester à son écoute pour suivre le chemin où Il nous appelle !

Randy GREER

Après deux ans de proposanat à Bourges, je suis de retour en région parisienne pour un deuxième proposanat dans la paroisse d’Aulnay-sous-Bois.

 

Même si ma famille et moi ne nous attendions pas à revenir en région parisienne, nous faisons confiance au Seigneur pour la suite !

 

Ce que beaucoup ne savent pas est que c’est à Aulnay-sous-Bois et Sevran où j’ai débarqué quand je suis arrivé en France il y a 25 ans pour œuvrer parmi les populations défavorisées du 93. Une de mes équipières de l’époque, qui est resté et a fondé sa famille dans le coin, commence à fréquenter la paroisse avec ses enfants !

 

On a eu pas mal d’autres encouragements depuis notre arrivé en juillet en Seine-St-Denis, comme un accueil chaleureux du CP et de l’ensemble de la paroisse, puis une célébration du baptême au début de septembre d’une des jeunes qui a grandi dans la paroisse.  Donc, l’année scolaire s’annonce bien, et nous pensons vivre des belles choses au sein de notre nouvelle communauté chrétienne !

Gertrude KAMGUE TOKAM

Gertrude KAMGUE TOKAM est mon nom, je viens du Cameroun, j’ai 50 ans. Fille de pasteur et d’une institutrice des écoles confessionnelles protestantes, j’ai été très tôt enrôlée dans la vie de foi et à la pratique du protestantisme.

 

J’ai fait des études de théologie au Cameroun, sanctionnées par un Doctorat en Théologie en Théologie Systématique. J’ai par la suite effectué un séjour de recherche à Montpellier.

 

J’ai d’abord servi comme pasteure dans l’Église Évangélique du Cameroun depuis 2001. C’est avec joie que je commence un nouveau ministère dans l’EPUdF. Ce sera une expérience particulière que je vais partager avec les paroisses de Montargis et de Châtillon-Coligny. La joie d’accueillir une nouvelle pasteure après quelques années de vacances est grande pour ces deux paroisses. Je suis consciente de l’immensité de la tâche et des défis à relever. Quoi que le proposanat continue d’être un temps d’apprentissage, il faudra bien s’y mettre, allier l’apprentissage et l’efficacité.

 

Mon désir de devenir pasteure de l’EPUdF trouve ses fondements dans la conception universelle et globale de la mission de l’Église. Convaincue que je suis appelée pour aller partout afin de proclamer l’amour de Dieu et le vivre en partage et en communion avec ceux et celles que je rencontre au quotidien.

 

Il faut bien accepter d’aller vers l’inconnu, à la découverte de nouveaux chemins, de nouveaux horizons comme Abraham, les Apôtres et tous ceux qui nous ont précédé sur ce chemin de la mission chrétienne.

 

Le renouvellement de la mission de l’Église reste pour moi un défi majeur dans une société en mutation perpétuelle.

 

Je sais que j’ai des faiblesses, mais la force du Seigneur s’accomplit chaque jour dans ces faiblesses et c’est alors que je suis forte.

 

Cette assurance est ce sur quoi je fonde mon ministère en le plaçant sous le signe de l’ouverture et de l’accueil inconditionnel, du partage, de la disponibilité, de la solidarité et de la collaboration.

Célestin KIKI

Je suis Célestin Gbèliho KIKI, ministre venant de l’Eglise protestante méthodiste du Bénin. Je suis pasteur depuis 1986 et consacré en 1991. Je suis docteur en théologie, option Théologie pratique depuis janvier 1997. J’ai exercé des responsabilités pastorales au sein de mon Eglise d’origine ; ai été enseignant de théologie à l’Université protestante de l’Afrique de l’Ouest à Porto-Novo au Bénin. J’ai été Secrétaire général de mon Eglise.

 

De septembre 2009 à août 2022, j’ai exercé les fonctions de Secrétaire général de la Cevaa-Communauté d’Eglises en mission[1] dont le siège se trouve à Montpellier en France.

 

A ce titre, j’ai coordonné et animé la vie du Secrétariat, travaillé avec les Eglises sur les questions de réconciliation, de Justice, des droits de la personne humaine, de gouvernance, de santé et de famille[2].

 

Je suis marié, père de 4 enfants et grand-père de 6 petits enfants.

 

Je me réjouis de travailler avec la communauté locale de l’Eglise protestante unie de Troyes et Aube.

 

Mon objectif est d’accompagner l’église dans la mise en œuvre de son projet d’église et de travailler à l’affermissement de la foi des membres de Troyes. J’essayerai de tisser ma corde sur celle tissée par les anciens et mes prédécesseurs.

 


[1] La Cevaa – Communauté d’Eglises en mission est une association Loi 1901. Née à Paris en 1971, elle regroupe aujourd’hui 36 Eglises protestantes implantées en Afrique, en Amérique Latine, en Europe (France, Italie, Suisse), dans l’Océan Indien et dans le Pacifique. Les diverses activités de la Cevaa s’axent principalement autour de la formation, de l’échange de personnes, et des projets de réflexion théologique et de développement initiés par les Eglises membres. La Cevaa a été créée le même jour que le Défap.

[2] Je suis auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont les plus récents sont :

  • Pour une bonne gouvernance dans les Eglises (2016)
  • Maintenir la Flamme, les Eglises d’Afrique face aux défis actuels (2018)
  • Familles, Evangile et cultures dans un monde en mutation (2020)

 

James LOWE

De nationalité britannique, j’ai grandi dans une famille agnostique près de Bristol dans le sud-ouest de l’Angleterre. Enfant, j’ai été tôt sensibilisé à la foi anglicane, à travers l’école notamment.

 

C’est par le biais de protestants français, que j’ai rencontré dans le cadre familial et ecclésiale, que je suis devenu vraiment croyant. Me sentant à l’aise dans la tradition réformée française dont j’apprécie énormément l’histoire et l’approche biblique, je me suis formé à la théologie protestante dans les facultés de Strasbourg et de Paris tout en continuant d’exercer mon métier premier qui fut celui d’enseignant en anglais.

 

Le goût de transmettre a toujours été important pour moi dans ce premier travail et c’est ce même goût qui m’a conduit à devenir pasteur.

 

J’ai reçu ma reconnaissance de ministère à 40 ans avec un premier poste en Vendée où je suis resté pendant 7 ans. Puis j’ai passé 9 ans en Normandie avant d’être appelé en région parisienne.

 

En ce qui concerne ce ministère pastoral : j’aime énormément prêcher ; essayer de communiquer à d’autres ce que je crois comprendre du texte biblique. J’aime aussi accompagner des personnes à travers des évènements importants vécus en Eglise. J’aime, surtout, partager autour de la foi avec d’autres croyants, faire partie, comme l’a écrit le théologien Rowan Williams, d’une « learning church » à savoir une Eglise où on apprend ensemble.

 

Mes thèmes de réflexion sont parfois très classiques : la présence de Dieu au milieu de l’épreuve, la joie que procure la foi, parfois moins : l’incompatibilité de la foi biblique avec les idéologies politiques extrêmes, le manque (manque matériel, manque affectif) comme source de richesse spirituelle.

 

Karine MICHEL

Bretonne d’origine, j’arrive comme pasteure proposante dans la paroisse de Neuilly-sur-Seine, après cinq années à l’Institut Protestant de théologie de Montpellier. Avec mon fiancé, de confession juive libérale, nous quittons donc le soleil du Sud pour la région parisienne, et nous nous en réjouissons beaucoup.

 

Avant mes études de théologie, je suis passée par un double cursus – un master 2 en philosophie et une licence en études arabes – à l’université de Rennes, et j’ai enseigné quelques temps la philosophie en lycée. Puis, saisie par l’appel de la recherche, je me suis spécialisée en philosophie arabo-musulmane dans le cadre d’un doctorat, durant lequel j’ai eu la joie d’enseigner la traduction, la grammaire et la littérature arabe à la faculté de Lyon.

 

De tradition catholique, très engagée en Église en parallèle de mes études, ce sont les rencontres avec d’autres confessions religieuses qui m’ont beaucoup fait cheminer. De nombreux échanges avec des amis ou collègues m’ont amenée à réfléchir sur les notions de grâce gratuite, de liberté, d’autonomie, de responsabilité, mais aussi d’ouverture, d’amour et d’accueil inconditionnel. Les multiples compréhensions théologiques et la diversité des expressions de foi que j’ai pu rencontrer m’ont permis de tout réinterroger, de me découvrir moi-même, et de découvrir qui est Dieu pour moi.

 

C’est pourquoi j’ai à cœur, dans le ministère qui est le mien, de travailler à ce dynamisme de la rencontre : en paroisse, dans les relations œcuméniques et interreligieuses, dans les projets qui nous portent vers le monde et nous font aller vers ceux qui n’appartiennent pas à nos communautés et traditions. En ce début de ministère, je rends grâce de cette possibilité de partager l’Évangile qui nous met en mouvement chaque jour, et ainsi habiter pleinement la mission qui est la nôtre : annoncer la Bonne Nouvelle.

James WOODY

Après une série de ministères citadins (Avignon, Marseille, Paris-Oratoire, Montpellier), voici venu le temps d’un ministère pastoral en village, à Auteuil. J’essaierai de ne pas passer trop de temps au Parc des Princes, mais je compte bien que les Rolling Stones passent à nouveau par l’un des hippodromes.

 

Je vais contribuer à renforcer les liens fraternels qui unissent les paroissiens de toujours, dans un esprit d’ouverture à ceux qui seront intéressés de nous rejoindre. Outre les cultes, la présence auprès des personnes, la participation à la catéchèse et à l’organisation des conférences et des concerts qui sont la partie émergée d’Études et Recherches d’Auteuil, j’y animerai l’étude biblique hebdomadaire consacrée cette année à Moïse. Mettre en évidence la pertinence des textes bibliques, favoriser les dialogues entre la théologie et tout ce qui fait notre monde, travailler pour l’intelligence de la foi, sont autant d’aspects du travail pastoral auxquels j’apprécie de me consacrer. Dès la rentrée, nous nous efforcerons de ressusciter le scoutisme unioniste. Cela dit notre désir d’être une Église qui rend service et qui favorise le sens des responsabilités.

 

Je me réjouis de la vie consistoriale qui sera l’occasion de pastorales stimulantes et cordiales, et de coopérations qui donneront plus d’intensité à nos actions. Ce sera une belle manière de vivre la dimension synodale de notre Église.

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