Denis HELLER, profondeur et expérience

« Ah ! qu’il est doux pour des frères ... »

Bois-Colombes. Une année, le comité des fêtes de la vente paroissiale au Centre 72 avait choisi comme thème « La Belgique ». Naturellement, Tintin et ses compagnons d’aventures étaient les « invités d’honneur » de la fête. Selon une tradition bien établie, l’équipe « Théâtre » de l’Entraide prépara alors son spectacle sur ce thème, avec les personnages de la célèbre bande dessinée.

Nous fûmes, Denis et moi, tout naturellement désignés « Dupond et Dupont », et c’est le surnom que, depuis, nous portons sans complexes ni protestations et, « je dirais même plus », avec un malin plaisir !

En tant que « binôme pastoral » du Centre 72, nous avons été, ces six dernières années, en route ensemble, « en mission pour le Seigneur… », selon la célèbre réplique des « Blues brothers ».

 

Deux mots me viennent à l’esprit qui expriment pour moi ce que j’ai pu vivre avec Denis. Deux mots qui commencent par un « B ». Le « beit » est la 2ème lettre de l’alphabet hébreu, où il succède à « l’Alef » (A) divin, sans lequel ces deux mots ne pourraient pas exister :

 

Bénédiction, car, d’abord, au sens littéral du mot, je ne peux que « dire du bien » de Denis et de sa manière d’être en relation aux autres : aux membres de l’Église, aux conseillers presbytéraux et à toutes les personnes engagées : sans jugement, mais toujours avec un regard, un geste, un mot de bienveillance et d’encouragement. J’en étais – et je le suis encore, car il nous reste encore quelques semaines – le premier bénéficiaire ! Tel Abraham, Denis, ayant reçu la bénédiction du Seigneur, a su être (et saura être certainement encore après son départ à la retraite !) une bénédiction pour les autres.

 

Le deuxième mot est le mot bonheur.

Le bonheur de travailler ensemble – sans aucun esprit de concurrence ni de rivalité ! – dans une reconnaissance mutuelle de ce que chacun pouvait être et apporter, dans une belle complémentarité et communion d’esprit !

Un chant pour résumer ce vécu – que nous avons souvent entonné ensemble au culte :

« Ah qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble. Dans l’unité, la prière par l’Esprit qui rassemble ! »…

 

MERCI, cher Denis, pour toutes ces années passées en binôme : elles restent un trésor inaltérable au fond de mon cœur !

 

Pasteur Andreas Seyboldt

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