Retour sur la pastorale de rentrée du 3 octobre

Mathilde SORIANO, nouvelle pasteure de Rambouillet-Chevreuse-Montfort l'Amaury livre ses impressions..

Pastorale régionale Octobre 2023

Ma première pastorale en région parisienne en tant que proposante arrivant de Nîmes !

 

Ce matin-là, je me réjouissais de me lever tôt pour vivre ma première pastorale.

 

Après avoir étudié le trajet Rambouillet – Levallois-Perret, il me semblait que je partais à l’aventure.

 

J’avais tout à découvrir : la joie du TER aux heures de pointe pour se rendre à la capitale, le métro, ses changements, l’arrivée dans un lieu inconnu sous une pluie battante, mais surtout les pasteurs de ma nouvelle région !

 

Nous avons été accueillis dans le magnifique temple de Levallois-Perret, de style néogothique flamboyant, décoré de peintures de superbes vitraux. Le lieu était chaleureux.

 

J’ai retrouvé avec joie quelques visages connus, ceux rencontrés à la retraite pastorale, mes amis de la faculté de théologie, les pasteurs de mon consistoire et ceux croisés sur internet lors de mes recherches d’inspiration. Voilà, j’y étais, enfin, entourée de mes pairs.

 

La matinée débuta par un temps de culte, puis par la présentation des nouveaux arrivants dans la région, et quelques nouvelles des absents. Nous avons ensuite réfléchi sur les forces et les faiblesses des conseils presbytéraux avec qui nous travaillons afin de vivre et d’annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ dans un monde qui est, nous le savons, en pleine mutation. Force est de constater que notre système presbytéro-synodal est tout aussi efficace que fragile lorsqu’il oublie la dimension spirituelle fondamentale qui le constitue.

 

Le constat de mon petit groupe de réflexion semblait unanime : les pasteurs ont besoin de conseillers presbytéraux d’abord engagés spirituellement. Une évidence ? Apparemment, pas toujours …

 

Après un déjeuner convivial, où je reçus beaucoup de conseils précieux pour ce début de ministère, nous nous sommes remis en groupe de travail afin de réfléchir, avec le comité de pilotage, à la journée du 4 mai. Un grand rassemblement régional autour de la question écologique est en préparation, notre avis fut demandé. Les avis divergent. La question de la pertinence du nom de l’évènement, ou simplement de l’évènement lui-même est interrogée.

 

J’observe et réalise avec une certaine estime et intérêt que nous ne sommes pas tous d’accord et je trouve cela bon.

 

Je crois que nos différences produisent la force de notre région, qui par sa richesse de propositions peut accepter et accueillir chacun là où il se sent bien.

 

Je suis repartie satisfaite de cette journée mais je m’attendais à ressentir plus de cohésion et d’enthousiasme au sein de cette communauté de pasteurs, certes diverse, mais au service d’une même Église. Un rêve réalisable ?

 

Mathilde Soriano

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